Qui est le plus à risque de développer un zona ?
On estime qu’environ une personne sur trois développera un zona au cours de sa vie. Mais certaines situations augmentent les risques :
- Les personnes âgées de plus de 50 ans, car les défenses immunitaires baissent avec l’âge.
- Les personnes immunodéprimées, comme celles atteintes de cancer, sous chimiothérapie, vivant avec le VIH ou ayant subi une greffe.
- Les personnes très stressées, car le stress chronique affaiblit les défenses naturelles.
- Celles ayant subi un traumatisme physique ou une maladie grave récemment.
En somme, dès que votre corps montre un signe de faiblesse, le virus pourrait bien en profiter pour sortir de l’ombre.
Comment reconnaître les symptômes du zona ?
Tout commence souvent par un malaise général : fatigue, fièvre légère, frissons, maux de tête… Puis, plus précisément :
- Une sensation de brûlure ou de picotement sur une zone de la peau, souvent d’un seul côté du corps.
- Une éruption cutanée rouge qui se transforme en cloques.
- Des douleurs nerveuses intenses, parfois très gênantes dans la vie quotidienne.
- Une hypersensibilité au toucher sur la zone touchée.
Quelques jours après, les cloques se rompent, sèchent et forment une croûte. Le tout peut durer de deux à quatre semaines.
Le zona : bien plus qu’un simple bouton
Outre l’éruption, le zona peut laisser derrière lui des séquelles, dont la plus redoutée est la névralgie post-zostérienne : une douleur chronique persistante, même après la guérison de la peau. D’autres complications plus rares incluent des troubles de la vision (si les yeux sont touchés), une paralysie faciale ou, dans de rares cas, une atteinte cérébrale.