Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le risque augmenterait de 13% pour le groupe A et de 18% pour le groupe AB. À l’opposé, les individus du groupe O bénéficieraient d’une légère protection, avec une réduction du risque estimée à 9%.
Quelles explications scientifiques derrière cette corrélation ?
Les mécanismes précis restent à élucider, mais les chercheurs avancent plusieurs théories. La piste principale implique la bactérie Helicobacter pylori, connue pour son rôle dans les ulcères et certains cancers digestifs.
Les particularités moléculaires des groupes A et AB créeraient un environnement plus favorable à la colonisation de cette bactérie. Imaginez ces antigènes comme des portes d’entrée plus accueillantes pour ce microorganisme nuisible.
De plus, ces marqueurs sanguins pourraient modifier la réponse immunitaire face aux inflammations chroniques ou aux anomalies cellulaires, un peu comme un système d’alarme qui fonctionnerait moins efficacement.
Des mesures préventives accessibles à tous
Rassurez-vous : votre groupe sanguin ne représente qu’un facteur parmi d’autres. L’hygiène de vie joue un rôle bien plus déterminant dans la prévention. Voici des stratégies simples pour protéger votre santé gastrique :
