- S’asseoir bien droit dans son siège
- Boucler correctement sa ceinture
- Poser les mains à plat sur les cuisses, pouces rentrés vers l’intérieur
- Détendre les bras, sans les croiser
- Garder les pieds bien à plat au sol
Cette posture n’a rien d’esthétique. Elle permet de limiter considérablement les mouvements involontaires lors d’un atterrissage brutal et de réduire les risques de blessure. En gardant les membres proches du corps et la tête dans une position protégée, elle fait office de protection naturelle contre les chocs.
Une consigne validée par les experts internationaux
Ce n’est pas un hasard si cette posture est enseignée dans toutes les compagnies aériennes du monde. Des organismes comme la FAA (Agence fédérale de l’aviation américaine) ont conduit des recherches démontrant sa réelle efficacité.
Elle est conçue pour protéger les parties du corps les plus vulnérables – notamment la tête et les membres – en les positionnant de manière à limiter leur exposition aux surfaces dures de la cabine. En cas de décélération brutale, cela peut faire la différence entre une frayeur et un traumatisme important.
Un moment de calme… pour mieux réagir ensuite
Mais ce n’est pas tout. Ce court instant, pendant lequel l’hôtesse adopte cette posture, est aussi un moment de « réflexion silencieuse ». Derrière cette expression poétique se cache une routine mentale bien rodée : les membres d’équipage en profitent pour se recentrer, passer mentalement en revue les procédures d’évacuation, anticiper les scénarios d’urgence possibles et visualiser leurs actions.