Quand un maître-nageur s’approcha de lui, le temps semblait déjà s’être arrêté. Les mots prononcés furent vagues, embués d’incompréhension. On évoqua une alerte, un incident, puis un bassin plus grand, à quelques mètres de là. L’enfant y aurait été retrouvée, inanimée. Comment était-elle arrivée là ? Pourquoi personne ne l’avait vue ? L’impossible venait de se produire, dans un lieu censé être festif, joyeux, et surtout… sécurisé.
Des versions qui s’opposent, des questions sans réponses
Très vite, une enquête fut ouverte. Le père, abasourdi, affirma que sa fille portait ses brassards et n’était jamais laissée seule. Le parc, de son côté, mit en avant des images de vidéosurveillance montrant, selon eux, une autre réalité. Ce qui est certain, c’est qu’aucun adulte n’a pu empêcher ce glissement tragique d’un jeu vers un drame. Et que malgré les réglementations, malgré la présence de professionnels, une petite fille s’est éteinte là où elle espérait simplement s’amuser.
Quand la sécurité devient un devoir collectif
Ce genre de drame, rare mais dévastateur, nous rappelle une évidence que l’on préfère oublier : l’eau, même en environnement contrôlé, reste un espace à risque. Un instant d’inattention, une minute sans surveillance active, un glissement de terrain ou un changement de direction… et tout peut basculer. Dans les parcs aquatiques, tout semble pensé pour le plaisir, mais la vigilance humaine reste irremplaçable.