Quelques minutes plus tard, un bruit sourd a résonné dans la maison. Un grand miroir, que la famille pensait stable et sécurisé, venait de basculer. En dessous, se trouvait le petit Reed. Si, au début, il semblait éveillé et sans blessure visible, la réalité s’est révélée bien plus grave. Le miroir avait heurté sa tête avec violence, provoquant un traumatisme crânien fatal.
Une tragédie devenue leçon de vie
Lindsay Dewey a décidé de ne pas garder le silence. Au contraire, elle utilise aujourd’hui sa plateforme pour alerter d’autres familles. Car son drame n’est malheureusement pas un cas isolé. Selon la Commission américaine de sécurité des produits de consommation (CPSC), les accidents impliquant le basculement de meubles ou d’objets lourds représentent une menace réelle : 37 % des décès concernent des téléviseurs, 34 % des meubles et téléviseurs combinés, et 24 % des meubles seuls (commodes, bureaux, coffres…).
En France, même si ces statistiques sont moins relayées, les services d’urgences pédiatriques connaissent bien ce type d’accidents. Et dans les logements modernes, où les grands miroirs sont devenus très en vogue, le risque est bien réel.
Des gestes simples pour sécuriser son intérieur
Face à cette réalité, que peut-on faire ? Lindsay partage les mesures qu’elle et son mari avaient déjà mises en place : bloque-fenêtres, barrières de sécurité, caméras de surveillance… Pourtant, ce n’était pas suffisant. Elle insiste désormais sur un point crucial : fixer solidement tous les objets lourds, y compris les miroirs, aux murs. Comme on attache une commode à un mur pour éviter qu’elle ne bascule, un miroir, même lourd et imposant, peut devenir un piège pour un enfant curieux.