Des analyses menées par le Laboratoire d’Histoire Alternative en Russie révèlent des détails encore plus fascinants. Les blocs présentent des chanfreins et des biseaux d’une finesse microscopique, avec des lignes d’à peine un tiers de millimètre. Ces coupes témoignent d’un savoir-faire technologique inconnu des civilisations antiques.
Des monolithes inachevés d’une taille record
Non loin du site principal se trouve la carrière où les blocs mégalithiques ont été extraits. Parmi eux, la célèbre Pierre de la Femme Enceinte, pesant environ 1200 tonnes, repose toujours à moitié attachée à la roche mère. En 2014, des fouilles ont révélé un autre monolithe encore plus massif, baptisé la Pierre Oubliée, qui pèse 1650 tonnes. Ces blocs, inachevés et abandonnés, posent la question : quel événement a interrompu leur extraction ?
La taille colossale de ces pierres et leur transport envisagé sur un terrain accidenté, sans trace d’infrastructures planes, rendent leur manipulation inexplicable avec les moyens connus de l’époque.
Les colonnes de granit rose : un exploit de transport
Baalbek ne se limite pas à ses fondations mégalithiques. Le site abrite également des colonnes en granit rose, un matériau extrêmement dur, extrait des carrières d’Assouan, en Égypte. Pesant chacune 80 tonnes, ces colonnes ont été transportées sur plus de 1100 kilomètres, traversant les montagnes du Liban, qui culminent à 2500 mètres.