Un mystère pré-romain
L’architecture romaine à Baalbek, bien que remarquable, ne correspond pas aux techniques utilisées pour les trilithons. Les Romains, connus pour leurs grues capables de soulever jusqu’à 60 tonnes, n’auraient pas pu manipuler des blocs de 900 tonnes. De plus, aucun document romain ne mentionne de tels exploits, ce qui est inhabituel étant donné leur méticuleux sens de l’archive.
Ces fondations présentent également des signes d’érosion dus au vent et au sable, absents des constructions romaines, ce qui suggère une origine bien plus ancienne. Certains chercheurs, comme Graham Hancock, estiment que les trilithons datent de 12 000 ans, soit 10 000 ans avant l’arrivée des Romains. Les fouilles ont par ailleurs révélé des traces d’occupation humaine continue dès 9000 av. J.-C., confirmant l’ancienneté exceptionnelle du site.
Les marques énigmatiques des blocs
Un autre aspect troublant de Baalbek réside dans les marques visibles sur les mégalithes. De longues rayures parallèles, semblables à des traces d’usinage moderne, ont été identifiées sur plusieurs blocs. Ces stries rappellent celles observées dans d’autres sites préhistoriques, comme la carrière de Yangshan en Chine ou Pétra en Jordanie. Ces marques suggèrent l’usage d’outils avancés, bien au-delà des capacités artisanales traditionnelles.