50 grammes par jour : un seuil à surveiller
Ce que Lucie a découvert l’a bouleversée : selon l’OMS, consommer seulement 50 g de viande transformée par jour — soit deux tranches de lard — suffit à augmenter le risque de cancer colorectal de 18 %. Plus on en mange, plus le risque augmente. Ce n’est pas une question de panique, mais d’information. Et c’est là que le bât blesse.
« Où sont les avertissements ? Pourquoi personne ne nous en parle ? », s’interroge-t-elle. Si le lien est connu depuis des années, peu de campagnes de prévention l’évoquent clairement. Résultat : on continue de consommer sans se douter du danger potentiel.
Ce que contient vraiment notre charcuterie adorée
Le problème ne vient pas de la viande elle-même, mais de ce qu’on lui ajoute pour la conserver et l’aromatiser. Les nitrates et nitrites notamment, deviennent nocifs une fois chauffés ou digérés. À cela s’ajoute une forte teneur en sel et en matières grasses, qui peut aussi avoir un impact sur la tension artérielle ou le cœur.
Et soyons honnêtes : même en pensant « manger équilibré », il est facile de laisser ces produits s’infiltrer dans notre quotidien. Une tranche de jambon industriel ici, une saucisse là… et voilà un cocktail que notre organisme n’apprécie pas autant que nos papilles.
Une prise de conscience salutaire (mais sans culpabiliser)
Lucie ne cherche pas à blâmer ou faire peur. Elle-même l’admet : « Je ne saurai jamais exactement ce qui a causé mon cancer. Mais j’aurais aimé être mieux informée. » Son objectif ? Faire passer le message que certaines habitudes alimentaires méritent qu’on les questionne.