On pense souvent que mener une vie équilibrée suffit à nous protéger. Que si on mange « à peu près bien » et qu’on se sent en forme, tout va rouler. Et pourtant… Parfois, un petit grain de sable vient tout bouleverser. C’est ce qu’a vécu Lucie Morris-Marr, une journaliste reconnue en Australie, au sommet de sa carrière, lorsqu’un diagnostic inattendu est venu tout remettre en question. Une histoire qui donne à réfléchir sur ce que nous consommons sans vraiment y penser.
Quand tout bascule sans prévenir
Lucie vivait une période très positive : son livre venait de paraître, elle était invitée à des conférences, des festivals… En un mot, tout allait bien. Et puis, un jour, le couperet est tombé : diagnostic de cancer colorectal. « C’est comme si mon identité avait été effacée », confie-t-elle. Le choc a été brutal, d’autant plus qu’elle se sentait « en pleine forme » physiquement.
Comment, alors, expliquer une telle nouvelle quand on ne présente aucun signe d’alerte ? C’est cette question qui a poussé Lucie à enquêter sur sa propre vie, et notamment sur son alimentation.
Charcuterie industrielle : le piège discret du quotidien
En creusant, une information revient sans cesse : les charcuteries industrielles sont fortement suspectées d’augmenter le risque de cancer colorectal. L’Organisation mondiale de la santé les classe même dans la catégorie des produits les plus nocifs, au même titre que le tabac.
Lucie a d’abord cru que ça ne la concernait pas. « Je ne suis pas une grosse consommatrice de viande », pensait-elle. Et puis, elle a repensé aux tranches de lard à Noël, aux plateaux de charcuterie à l’apéritif, à la pizza au chorizo du vendredi soir. Ces petits plaisirs devenus habitudes… qui, mis bout à bout, forment une vraie consommation régulière.
50 grammes par jour : un seuil à surveiller