Des répercussions spécifiques sur la santé des hommes
Des travaux scientifiques publiés en 2019 indiquent que une diminution de la fréquence des rapports pourrait affecter particulièrement la population masculine. Deux observations majeures ressortent :
- Augmentation des troubles érectiles : Les hommes ayant moins d’un rapport par semaine présenteraient un risque doublé de rencontrer des difficultés d’érection. L’intimité régulière stimulerait la vascularisation et préserverait les capacités érectiles.
- Corrélation avec les problèmes prostatiques : Une autre étude a montré que les hommes éjaculant moins de sept fois mensuellement avaient plus de probabilités de développer un cancer de la prostate comparé à ceux atteignant au minimum 21 éjaculations par mois. Ce mécanisme pourrait s’expliquer par l’élimination plus fréquente de toxines potentiellement dangereuses pour la prostate.
Un lien avec l’espérance de vie ?
Plus étonnant, des données récentes (2024) indiquent que les hommes peu actifs sexuellement verraient leur risque de mortalité globale multiplié par trois. Les chercheurs avancent que l’activité intime exercerait un effet protecteur sur le système cardiovasculaire, en optimisant la circulation sanguine et en diminuant les risques cardiaques.
Des avantages souvent méconnus
Outre ces impacts physiologiques, une sexualité épanouie offre plusieurs autres atouts :
- Atténuation du stress : La sécrétion d’hormones comme les endorphines fait de l’intimité un remède naturel contre l’anxiété.
- Amélioration du repos nocturne : La dépense énergétique et la relaxation post-orgasmique facilitent l’endormissement et améliorent la qualité du sommeil.
- Régulation tensionnelle : Comparable à un exercice cardiovasculaire modéré, l’acte sexuel participe au maintien d’une pression artérielle saine.