Une épave romaine pourrait expliquer l’univers

Pour détecter cet événement rarissime, CUORE utilise près de 1000 cristaux d’oxyde de tellure maintenus à -273°C, la température la plus froide jamais atteinte dans un volume d’un mètre cube. Et pour isoler cette chambre cryogénique des moindres particules parasites, les blocs sont entourés d’un bouclier en plomb… romain.
Des résultats décevants… mais un avenir prometteur

En 2024, après sept ans d’observations, CUORE n’a détecté aucun signe de la désintégration recherchée. Cela ne signifie pas que la théorie est fausse, mais que le phénomène est incroyablement rare : sa demi-vie est estimée à 38 trillions de trillions d’années, soit un million de milliards de fois l’âge de l’univers.

Loin d’abandonner, les chercheurs préparent déjà la suite : le projet CUPID (CUORE Upgrade with Particle IDentification), dont les nouveaux cristaux, en oxyde de lithium-molybdène, offriront une signature plus claire et plus facile à distinguer du bruit de fond. Bonne nouvelle pour les archéologues : la transformation n’exige pas de nouveaux lingots.

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