Malgré ses nombreux avantages, le thorium n’est pas encore exploité à grande échelle en raison des infrastructures spécifiques nécessaires pour son extraction et son utilisation. Ce processus exige des quantités importantes d’acide et d’énergie, ce qui le rend coûteux et complexe.
Bien que le thorium en lui-même ne puisse pas être utilisé à des fins militaires, certains de ses dérivés pourraient éventuellement être détournés à de telles fins. C’est pourquoi les autorités chinoises adoptent une approche prudente quant à la communication sur l’étendue réelle de leurs réserves.
Une révolution énergétique en marche ?
Le thorium pourrait représenter une solution d’avenir aux défis énergétiques mondiaux. Moins polluant, plus abondant et plus sûr que l’uranium, il offre une alternative crédible pour une énergie nucléaire plus propre et plus durable.
Cependant, sa mise en œuvre à grande échelle nécessitera des investissements conséquents et des avancées technologiques significatives. La Chine semble prête à relever ce défi, mais il reste à voir si le reste du monde emboîtera le pas.