Grâce aux technologies de pointe, notamment des caméras haute définition montées sur des robots sous-marins, Cameron et son équipe ont réussi à cartographier des zones du Titanic qui n’avaient jamais été explorées. Ces avancées ont non seulement permis de mieux comprendre l’état de l’épave, mais ont également contribué à la préservation et à l’étude des vestiges du paquebot. Cameron a également joué un rôle clé dans le financement d’expéditions sous-marines, en partie grâce aux revenus générés par son film.
Les menaces pesant sur l’épave : Les bactéries dévoreuses de fer
L’épave du Titanic n’est pas seulement un témoignage de l’histoire, elle est également devenue un laboratoire naturel où la science étudie les processus de dégradation des métaux sous l’eau. Depuis la découverte de l’épave, les chercheurs ont identifié des colonies de bactéries se nourrissant du fer composant la structure du navire. Ces micro-organismes, surnommés « rouille bactérienne », consomment jusqu’à 300 kg de fer par jour, provoquant une détérioration progressive de l’épave.
Ces bactéries constituent une menace sérieuse pour l’avenir du Titanic. Avec ce taux de consommation, certains scientifiques estiment que l’épave pourrait disparaître d’ici une cinquantaine d’années. Cependant, l’équipe de James Cameron reste optimiste, affirmant que bien que l’épave soit en train de se détériorer, elle ne disparaîtra pas de sitôt.