Certaines choses dans la vie restent difficiles à expliquer, même pour la science. Et quand il s’agit du corps humain, cette fabuleuse machine, les mystères ne manquent pas. Parmi eux, un phénomène aussi discret qu’intrigant a récemment fait parler de lui : une odeur particulière que dégageraient certaines personnes peu avant leur décès. Hasard, intuition ou réel signe physiologique ? Une infirmière spécialisée en soins palliatifs partage un témoignage qui ne laisse pas indifférent…
Une odeur qui ne passe pas inaperçue
Julie McFadden, infirmière en soins palliatifs à Los Angeles, accompagne depuis des années des personnes en fin de vie. Et au fil de ses expériences, une remarque revient souvent de la part des familles : une odeur différente, difficile à décrire, mais bien présente, semble apparaître quelques heures ou jours avant le décès.
Ce parfum inhabituel, certains le comparent à celui du dissolvant, d’autres le décrivent comme métallique ou légèrement sucré. Ce n’est ni désagréable, ni facilement identifiable… mais il intrigue. Selon Julie, il pourrait s’agir d’un signal que le corps envoie lorsqu’il entre dans ses toutes dernières phases.
Des changements métaboliques invisibles… mais perceptibles
Ce phénomène ne sort pas de nulle part. En réalité, à l’approche de la fin de vie, le métabolisme ralentit. Le corps, qui jusque-là s’activait pour maintenir toutes ses fonctions, commence à ralentir naturellement. Résultat ? Certains composés chimiques naturels, comme la putrescine ou la cadavérine, se libèrent progressivement.
Ces noms peuvent faire frémir, mais pas d’inquiétude : ils sont présents naturellement dans le corps humain. C’est leur accumulation qui, parfois, provoque ce changement subtil d’odeur corporelle, notamment au niveau de la peau, de la respiration ou des fluides. Une sorte de dernier signal discret envoyé par le corps.