Des études antérieures ont déjà suggéré qu’une faible dose d’aspirine (entre 75 et 300 mg par jour) réduirait de 36 % le risque de métastases et de moitié la mortalité chez les patients atteints de cancer localisé. Cependant, le mécanisme précis demeurait jusqu’alors inconnu. Cette nouvelle recherche apporte enfin des éclaircissements sur ce mystère.
Une efficacité variable selon les types de cancers
L’aspirine ne présente pas la même efficacité pour tous les types de cancer. Elle semble particulièrement bénéfique pour les adénocarcinomes, une catégorie fréquente englobant le cancer colorectal, gastrique, ainsi que certains cancers du sein et du poumon.
En revanche, son impact est limité sur d’autres formes de cancer moins dépendantes des cellules T dans leur processus de dissémination.