Des recherches impliquant 4 000 participants ont d’ailleurs confirmé que durant la pandémie, les personnes sexuellement actives présentaient des niveaux de stress significativement plus bas que celles en période d’abstinence.
Sommeil perturbé : un effet domino de l’abstinence
Vous souffrez de réveils fréquents ou vous levez chaque matin avec une fatigue persistante ? Votre vie sexuelle pourrait en être la cause cachée.
L’intimité physique déclenche la sécrétion de prolactine et d’ocytocine, hormones reconnues pour leur action apaisante et favorable à un sommeil profond. Sans ce « mécanisme naturel de détente », l’endormissement devient plus difficile et le repos moins réparateur.
Conséquence directe : une lassitude chronique qui nuit à la concentration, à l’équilibre émotionnel et même aux fonctions métaboliques.
Impact sur la gestion du poids et le métabolisme
Si vous surveillez votre silhouette, notez que la fréquence des rapports sexuels influence directement votre organisme.
Les hormones sexuelles comme la testostérone et les œstrogènes, dont la production est stimulée par l’activité intime, jouent un rôle crucial dans :
- La régulation des fluides corporels
- Le maintien du métabolisme basal (le corps consomme moins d’énergie au repos)
- Le contrôle des envies alimentaires, particulièrement pour les produits sucrés et gras
Ce déséquilibre hormonal explique pourquoi certaines personnes observent une prise de poids inattendue ou des difficultés à stabiliser leur masse corporelle durant les périodes sans activité sexuelle.
Des conséquences sur la santé cardiovasculaire
Une méta-analyse de 2023 regroupant 43 études a mis en lumière un constat alarmant : les femmes de 20 à 59 ans ayant moins d’un rapport hebdomadaire présentaient 70 % de risques supplémentaires de décès dans les cinq ans.
Plusieurs mécanismes expliquent ce phénomène :