Le poumon artificiel, inventé en 1928, permet aux personnes paralysées par la poliomyélite de respirer. Paul y restera confiné des années, puis y reviendra chaque jour pour survivre. Une dépendance totale, mais qui ne freinera jamais ses ambitions.
Refuser la fatalité : sa plus grande force
À une époque où la différence suscitait malaise et rejet, Paul décide de ne pas se laisser enfermer dans les cases. Avec l’aide d’une kinésithérapeute, il apprend une technique de respiration appelée « respiration de grenouille ». Elle lui promet un chiot s’il parvient à rester trois minutes hors de la machine. Il y arrive. Et il ne s’arrête plus.
Il décroche un diplôme… sans jamais aller en cours