Mais au-delà des théories de comptoir, que disent les faits ?
Une étude chinoise de 2002, menée sur 28 hommes, révèle un phénomène surprenant : au septième jour d’abstinence, leur taux de testostérone a bondi de près de 145 % par rapport à leur niveau initial. Imaginez un ballon qu’on gonfle doucement chaque jour : au bout d’une semaine, il atteint une taille impressionnante, avant de se stabiliser.
Pourquoi la testostérone est-elle si importante ?
En France, on associe souvent la testostérone à la force physique ou à la virilité. Pourtant, c’est bien plus que cela. C’est un peu comme l’huile dans un moteur automobile : elle ne fait pas avancer directement la voiture, mais sans elle, tout le système fonctionnerait moins bien.
Un taux élevé de testostérone améliore non seulement la perception de soi, mais aussi l’énergie générale et l’humeur. Certaines études indiquent que les personnes ayant laissé passer une semaine sans éjaculation se sentaient plus confiantes, plus dynamiques et même plus sereines.
Le sperme : un indicateur de santé insoupçonné
Ce n’est pas tout. Une petite étude a montré que huit jours d’abstinence permettaient d’augmenter le nombre de spermatozoïdes et le volume de sperme. Un peu comme un jardin qu’on laisse pousser sans le tondre : avec le temps, il devient plus dense et luxuriant.
Cela pourrait s’avérer utile pour ceux qui envisagent de concevoir un enfant ou qui souhaitent simplement booster leur fertilité naturellement.
L’excès : un risque à connaître
L’expert met aussi en garde contre l’excès. S’auto donner du plaisir trop fréquemment peut provoquer, au-delà de la simple fatigue, des irritations dues au frottement. Une image parlante : frotter vos mains l’une contre l’autre sans arrêt finirait aussi par irriter votre peau.
Ainsi, un équilibre est essentiel : ni abstinence forcée ni excès incontrôlé.