
Traumatisme : ce qu’il inflige à votre corps, à votre esprit et à votre énergie
Le cerveau aussi subit les conséquences. Le traumatisme modifie le fonctionnement de certaines zones cérébrales liées à la mémoire, aux émotions et à la perception du danger. Résultat : on peut revivre sans cesse la scène, sursauter au moindre bruit ou voir le monde à travers un prisme de peur.
Et non, ce n’est pas dans la tête : c’est une réaction réelle et physiologique du cerveau face à un événement extrême. Ce dérèglement peut fragiliser la santé mentale : anxiété, humeur instable, troubles du sommeil… autant de signaux à ne pas négliger.
Se reconstruire, à son rythme

Face à un traumatisme, il n’existe pas de solution unique. Chaque histoire est différente, chaque chemin de guérison aussi. Mais certains repères peuvent aider à avancer.
- Parlez-en. Cela semble évident, mais c’est souvent le plus difficile. Confier ce que l’on ressent à quelqu’un de bienveillant – proche ou professionnel – permet déjà de rompre l’isolement.
- Acceptez que cela prenne du temps. Se remettre d’un choc émotionnel, c’est comme soigner une plaie invisible. Il y a des hauts et des bas. Des jours où tout va bien, et d’autres où tout revient. C’est normal. Soyez patiente avec vous-même.
- Revenez à l’essentiel. Lire, marcher dans la nature, cuisiner un plat simple… Ces gestes du quotidien peuvent devenir des repères stabilisants.
- Reprenez progressivement vos activités. Si sortir ou reprendre le travail vous paraît difficile, commencez petit : une demi-journée, un café avec une amie. Chaque pas compte.
Attention aux pièges
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