Traumatisme : ce qu’il inflige à votre corps, à votre esprit et à votre énergie

Le cerveau aussi subit les conséquences. Le traumatisme modifie le fonctionnement de certaines zones cérébrales liées à la mémoire, aux émotions et à la perception du danger. Résultat : on peut revivre sans cesse la scène, sursauter au moindre bruit ou voir le monde à travers un prisme de peur.

Et non, ce n’est pas dans la tête : c’est une réaction réelle et physiologique du cerveau face à un événement extrême. Ce dérèglement peut fragiliser la santé mentale : anxiété, humeur instable, troubles du sommeil… autant de signaux à ne pas négliger.

Se reconstruire, à son rythme

Face à un traumatisme, il n’existe pas de solution unique. Chaque histoire est différente, chaque chemin de guérison aussi. Mais certains repères peuvent aider à avancer.

  1. Parlez-en. Cela semble évident, mais c’est souvent le plus difficile. Confier ce que l’on ressent à quelqu’un de bienveillant – proche ou professionnel – permet déjà de rompre l’isolement.
  2. Acceptez que cela prenne du temps. Se remettre d’un choc émotionnel, c’est comme soigner une plaie invisible. Il y a des hauts et des bas. Des jours où tout va bien, et d’autres où tout revient. C’est normal. Soyez patiente avec vous-même.
  3. Revenez à l’essentiel. Lire, marcher dans la nature, cuisiner un plat simple… Ces gestes du quotidien peuvent devenir des repères stabilisants.
  4. Reprenez progressivement vos activités. Si sortir ou reprendre le travail vous paraît difficile, commencez petit : une demi-journée, un café avec une amie. Chaque pas compte.

Attention aux pièges

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