Le cœur du problème réside généralement dans le clapet de la chasse d’eau. Ce composant crucial, qui régule le passage de l’eau vers la cuvette, comporte un joint en caoutchouc devant assurer une étanchéité parfaite. Avec les années, ce joint perd progressivement ses propriétés : il s’encrasse, se déforme ou durcit. Conséquence : un écoulement continu se produit, même lorsque la chasse n’est pas actionnée.
Un nettoyage approfondi peut parfois résoudre temporairement la situation. Cependant, la solution durable implique souvent le remplacement complet du joint. Problème : ces pièces ne sont généralement pas commercialisées séparément, obligeant à acquérir l’ensemble du mécanisme, ce qui représente un investissement non négligeable.
Un remède ancestral d’une simplicité déconcertante
C’est ici qu’intervient une astuce transmise depuis des décennies par les anciens, dont l’efficacité reste intacte. Lors d’une de mes tentatives infructueuses de réparation, mon grand-père m’a observé avec amusement avant de partager son secret :
« Cette fuite est un classique depuis que les toilettes à chasse existent. La solution ? Il suffit d’ajouter un léger contrepoids à la valve. »
Bien que surprenante au premier abord, cette méthode repose sur un principe mécanique solide. En ajoutant une masse minime (quelques grammes suffisent) sur la partie mobile du clapet, on améliore l’adhérence du joint usé. Cette pression supplémentaire compense les micro-défauts du caoutchouc et bloque efficacement l’écoulement intempestif.