Perte de mémoire
La consommation d’alcool ralentit les fonctions du cerveau ce qui entraîne souvent une perte de mémoire. Une consommation excessive d’alcool, de plus, peut entraîner de complets « black out », vous amenant à oublier où vous étiez, ce que vous avez fait et même avec qui vous l’avez fait. Avec le temps, cela peut rendre difficile de se remémorer des événements même lorsque vous êtes sobre.
Qu’arrive-t-il au corps immédiatement et plus particulièrement le jour suivant ?
L’alcool irrite l’estomac et les intestins, ce qui provoque une inflammation de la muqueuse de l’estomac et retarde l’élimination des aliments.
Vous devenez déshydraté, car la consommation de 50 g d’alcool dans 250 ml d’eau (c’est-à-dire environ 4 verres) provoque l’élimination de 600 à 1000 ml d’eau pendant plusieurs heures.
L’alcool inhibe la production de glutamate. Le glutamate est un stimulant dont l’action consiste à nous tenir éveillé. Cependant, lorsque les taux sanguins d’alcool arrivent à zéro (c’est-à-dire le moment où l’on ressent la « gueule-de-bois »), notre corps réagit en produisant trop de ce stimulant, ce qui entraîne des perturbations du sommeil.
Selon cette recherche, la « gueule de bois » qui suit la prise d’alcool peut s’expliquer du fait que l’alcool agit sur les neurotransmetteurs, l’histamine, la sérotonine et les prostaglandines.
Quand est-ce trop ?
Selon le Centre Canadien de Toxicomanie et de Santé Mentale, les femmes ne devraient pas boire plus de 10 verres d’alcool par semaine et pas plus de 2 verres par jour. Les hommes ne devraient pas boire plus de 15 verres par semaine et pas plus de 3 verres en un jour. Et vous n’êtes pas censé boire tous les jours. Je ne sais pas pour vous, mais si je sors et que je pense boire, il est très rare que je ne boive que 2 verres. Par exemple, aux Etats-Unis, un adulte sur six boit excessivement de l’alcool 4 fois par mois, avec une moyenne de 8 verres par sortie.
Quelques réflexions personnelles sur le sujet
Lorsque j’ai appris à quel point l’alcool était destructeur pour notre santé, cela a vraiment permis au « chercheur de vérité » en moi de me demander pourquoi l’alcool est si lourdement vanté dans les médias conventionnels. Il est rare que vous voyiez une émission à la télé ou un film dans lequel les personnages ne consomment pas de grandes quantités d’alcool et ces personnages ou ceux des publicités sur l’alcool sont présentés à des degrés divers comme sexy, cool, spontanés et drôles. En fait, la promotion de l’alcool dans le commerce grand public a coûté 8 milliards de dollars de publicité entre 2002 et 2009. Alors que la connaissance des dangers de l’alcool est loin d’être aussi répandue que celle, disons, du tabagisme, cela pose encore la question, pourquoi est-elle si occultée ? Beaucoup d’informations apparaissent à l’heure actuelle au sujet du sucre qui est devenu le tabac du 21e siècle, mais il semble que la vérité sur les dangers de l’alcool reste largement ignorée.
Même de nombreux sites populaires de santé alternative ne semblent pas accorder tellement d’attention à ce problème. Est-ce que cela est dû au fait que tant de personnes aiment l’alcool et les sensations qu’il leur procure et elles préfèrent donc détourner le regard ? Ou bien y a-t-il un intérêt économique à maintenir ces informations discrètes ? Sans avoir un esprit totalement négatif, tout cela me rappelle le roman 1984 de George Orwell dans lequel les personnages de l’histoire étaient si frustrés qu’on leur donnait de l’alcool pour leur permettre de rester heureux et les aider à échapper à leur existence misérable.