Notre corps commence également sa préparation matinale durant cette période. La température corporelle évolue, les hormones se réajustent, et notre métabolisme se remet progressivement en route. C’est comparable à une ville qui se prépare doucement au réveil, avec ses premiers signes d’activité avant l’aube.
L’anxiété nocturne : quand nos pensées refusent de dormir
Si votre esprit est préoccupé, c’est souvent durant ces heures que les inquiétudes ressurgissent avec le plus d’intensité. Les soucis du quotidien peuvent défiler comme un diaporama incessant : problèmes professionnels, responsabilités familiales, incertitudes… Ce phénomène révèle souvent un manque de véritable détente durant la journée.
Le cortisol, cette hormone du stress, connaît justement une augmentation naturelle à ce moment précis. Lorsque son taux est anormalement élevé, il peut agir comme une sonnette d’alarme biologique prématurée, nous arrachant au sommeil.
Le ballet hormonal des petites heures
Notre organisme fonctionne comme une horloge biologique parfaitement huilée, synchronisée par diverses hormones. Entre 3h et 5h du matin, c’est le théâtre d’un véritable remue-ménage hormonal : déclin de la mélatonine (notre somnifère naturel), montée du cortisol, et parfois des fluctuations hormonales plus marquées (particulièrement chez les femmes) pouvant générer une sensation de malaise ou d’agitation.