Autres myopathies chez les poulets : poitrine ligneuse et muscle spaghetti
La « myopathie » désigne les affections qui endommagent les muscles volontaires, aussi appelés muscles striés. Les rayures blanches ne sont pas la seule myopathie liée à la croissance rapide des poulets. Les recherches du professeur Shai Barbut du département des sciences alimentaires de l’Université de Guelph, en Ontario (Canada), ont permis d’identifier trois myopathies majeures fréquemment rencontrées chez les poulets :
Les rayures blanches, qui apparaissent sous forme de bandes parallèles à la surface du muscle pectoral.
La poitrine ligneuse, caractérisée par l’accumulation de tissu conjonctif et de graisse dans le muscle pectoral.
Le muscle spaghetti (viande de spaghetti), où les fibres musculaires se séparent, donnant à la viande une texture filandreuse.
Le phénomène de la « viande de spaghetti »
Ces myopathies sont associées à une croissance rapide et à des poulets plus gros. Elles sont principalement liées à la vitesse de croissance à un âge particulier, plutôt qu’au seul poids du poulet. La poitrine ligneuse est causée par un trouble métabolique entraînant une accumulation anormale de graisse dans le muscle pectoral. Bien que ces maladies ne soient pas dangereuses pour l’homme, elles rendent la viande dure et désagréable à manger. Le muscle spaghetti, souvent confondu avec les rayures blanches, donne une texture filandreuse. Elle résulte de l’incapacité du poulet à fournir suffisamment d’oxygène et de nutriments aux fibres musculaires en raison d’une croissance rapide, ce qui entraîne une dégradation des fibres et une fibrose.
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