D’un point de vue pathogénique, les recherches indiquent que la croissance rapide des muscles pectoraux est associée à un stress métabolique, qui favorise les changements dégénératifs des fibres musculaires. Sous cette pression génétique de croissance rapide, les fibres musculaires dégénèrent et se régénèrent, modifiant leur taille. Les espaces laissés par les fibres atrophiées sont ensuite remplis de graisse et de tissu fibreux, ce qui donne naissance aux rayures blanches.
Bien que les poitrines de poulet à rayures blanches soient comestibles, leur qualité peut être dégradée en fonction de la gravité du défaut. Cette dégradation peut être coûteuse pour les producteurs, car les poitrines de poulet font partie des morceaux de viande les plus précieux.
Bien que la viande à rayures blanches ne soit pas nocive pour les consommateurs, sa valeur nutritionnelle suscite des inquiétudes. Une augmentation de la teneur en graisses peut entraîner une diminution des protéines, des vitamines et d’autres nutriments. De plus, le goût et la texture de la viande peuvent être affectés, bien qu’il n’existe aucune preuve scientifique concluante prouvant des changements significatifs dans la saveur ou le contenu nutritionnel.
Autres myopathies chez les poulets : poitrine ligneuse et muscle spaghetti
voir la suite à la page suivante