C’est une décision souvent mûrement réfléchie, parfois inévitable : se faire retirer l’utérus. Cette opération, appelée hystérectomie, peut susciter de nombreuses questions, voire quelques inquiétudes. Car même si elle soulage bien des maux, elle marque aussi une nouvelle étape dans la vie d’une femme. Que se passe-t-il réellement après ? Voici ce que votre corps (et votre cœur) peuvent ressentir… et comment vivre cette transformation avec sérénité.
Bye-bye les règles… et bonjour le soulagement (ou pas)
C’est l’un des changements les plus immédiats : plus de règles, plus de cycles. Pour beaucoup, c’est une vraie libération, surtout après des années de douleurs, de flux abondants ou d’endométriose tenace. Mais pour d’autres, cette absence peut raviver un sentiment de perte, en particulier si l’enfant désiré n’est jamais venu. Car oui, sans utérus, plus de grossesse possible. Une réalité parfois difficile à accueillir, même quand la décision est parfaitement assumée.
Et les hormones dans tout ça ?
Tout dépend d’un petit détail… ou plutôt de deux : vos ovaires. S’ils sont conservés, ils continuent à produire naturellement les hormones féminines, et votre corps poursuit son rythme comme avant, sans menstruations. Mais s’ils sont retirés en même temps que l’utérus, c’est la ménopause qui s’invite – de manière soudaine. On parle alors de ménopause induite chirurgicalement.
Résultat ? Bouffées de chaleur, sécheresse intime, fatigue, sautes d’humeur ou baisse de désir peuvent s’installer rapidement. Rassurez-vous : des solutions existent (alimentation, plantes, traitements hormonaux, soins ciblés) pour atténuer ces effets et retrouver un équilibre.
Les petits bobos de la convalescence