Les scientifiques ont observé que ces insectes envahissent souvent les habitations lorsque le climat change — notamment à l’approche des périodes pluvieuses. Pourquoi ? Parce que l’humidité, la chaleur et les recoins sombres deviennent alors des lieux idéaux pour leur reproduction. Un peu comme si votre logement devenait soudainement un hôtel 5 étoiles… pour blattes !
Mais au-delà de l’aspect biologique, certaines cultures associent aussi leur présence à une ambiance négative dans le foyer. En d’autres termes, un intérieur en désordre ou mal entretenu attirerait non seulement les cafards, mais aussi la malchance. Mythe ou réalité, cela pousse en tout cas à réfléchir.
Qui sont ces cafards, et pourquoi sont-ils si difficiles à éliminer ?
Parmi les 5 000 espèces de cafards connues dans le monde, deux sont particulièrement présentes dans les logements : la blatte américaine (Periplaneta americana), grande, brune et très rapide, et la blatte germanique (Blattella germanica), plus petite mais très prolifique.
Ces deux espèces vivent généralement dans des lieux humides et sombres : égouts, caves, conduits… Mais dès que l’eau monte ou que la température change, elles partent en quête d’un nouvel abri : votre logement.
Le plus préoccupant ? Un seul individu peut suffire à créer une infestation, en se reproduisant très rapidement. Et une fois installés, ces insectes savent se faire discrets, colonisant les endroits les plus inaccessibles.
Les erreurs qui favorisent leur installation
Parfois, ce sont nos gestes du quotidien qui transforment, sans le vouloir, notre maison en refuge idéal pour cafards :
- Canalisations mal protégées : une véritable porte d’entrée.
- Objets entassés : cartons, journaux ou sacs plastiques offrent des cachettes parfaites.
- Miettes ou humidité résiduelle : chaque recoin humide devient un petit festin.
- Écraser un cafard ? Mauvaise idée si vous ne nettoyez pas immédiatement la zone : leur carcasse peut contenir des œufs !