Quand faut-il éviter le gingembre ?

On vante souvent les effets hypotenseurs du gingembre. Et pour cause : il aide à réguler la pression artérielle. Mais si votre tension est déjà basse ou si vous suivez un traitement pour un trouble cardiaque, cela peut déséquilibrer votre organisme. Trop de gingembre, et une chute de tension pourrait survenir de manière imprévisible. Mieux vaut l’utiliser avec parcimonie et toujours sous avis médical.

Enceinte ? Le gingembre oui, mais pas à haute dose

On le conseille souvent contre les nausées du premier trimestre. Et c’est vrai, il peut s’avérer efficace. Mais à l’approche de l’accouchement, le gingembre pourrait poser problème. Il peut augmenter légèrement le risque de saignement, surtout si consommé en grande quantité. Un peu comme certains aliments déconseillés pendant la grossesse, mieux vaut être prudente. Consommez-le modérément, et demandez conseil à votre sage-femme ou médecin.

Estomac sensible : le gingembre peut être irritant

Si vous êtes du genre à redouter les plats un peu relevés, attention au gingembre. Bien qu’il puisse calmer les nausées ou les ballonnements, il peut aussi, en excès, irriter la paroi de l’estomac. Pour les personnes souffrant d’ulcères ou de gastrites, cette racine peut accentuer les douleurs. Comme du jus de citron sur une plaie, mieux vaut l’éviter ou le consommer avec délicatesse.

Quelques conseils simples pour profiter du gingembre sans risque

  • Commencez par petites doses : quelques lamelles dans une tisane suffisent pour tester votre tolérance.
  • Privilégiez le gingembre frais : moins concentré que les versions en poudre ou en extrait.
  • Soyez à l’écoute de votre corps : en cas d’inconfort, réduisez ou arrêtez sa consommation.
  • Demandez l’avis d’un professionnel de santé : particulièrement si vous prenez un traitement ou avez des antécédents médicaux.

Un allié santé, à manier avec intelligence

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