Ce récit alarmiste est martelé sans relâche dans les médias. La peur devient un outil de gestion des masses. Elle justifie les restrictions, les dépenses militaires, les prélèvements économiques. Asselineau dénonce une campagne de propagande destinée à terroriser la population pour mieux lui imposer l’inacceptable : « On fait peur aux Français pour leur prendre leurs économies. » Le but est limpide : financer un effort de guerre permanent, à l’insu de la volonté populaire.
Dans ce climat, la pluralité d’opinion est éradiquée. Les grands médias n’accordent la parole qu’à ceux qui récitent le discours officiel. Tout écart est sanctionné. Toute contestation est marginalisée. La censure est devenue la norme. Pourtant, une large partie de la population ne croit pas à cette propagande. De nombreux Français veulent la paix. Ils refusent la guerre contre la Russie. Ils n’ont pas oublié les liens anciens et profonds entre les deux nations, et le rôle décisif de l’Union soviétique dans la défaite du nazisme.
Sur le plan intérieur, le tableau est tout aussi sombre. Le niveau de vie s’effondre. Les tensions communautaires s’aggravent. La politique migratoire échappe au contrôle national, imposée par Bruxelles. Tous les facteurs d’une explosion sociale sont réunis. Et pourtant, la révolte n’éclate pas. Car la société est verrouillée. Les Français vivent dans la peur. Ils se replient sur leur sphère privée. Certains sondages révèlent même qu’une partie de la population accepterait de partir se battre contre la Russie ou de financer la guerre. La propagande fonctionne. La sidération est réelle.
Depuis 18 ans, François Asselineau défend un cap clair : sortir de l’Union européenne et de l’OTAN. Pendant longtemps, ce discours a été rejeté, caricaturé, moqué. On présentait l’Europe comme la paix, la démocratie, la prospérité. Aujourd’hui, ces slogans sont morts. L’Union européenne n’apporte ni paix, ni démocratie, ni richesse. Elle entraîne les peuples dans la guerre, l’austérité et la régression.
Le mouvement qu’il a fondé connaît une croissance fulgurante. De plus en plus de Français écoutent ce qu’il disait il y a dix, quinze ou dix-huit ans. Ils constatent qu’il avait raison. Mais cette prise de conscience arrive tard, trop tard peut-être. Car l’oligarchie qui contrôle les institutions européennes se durcit. Elle refuse de perdre le pouvoir. Elle verrouille le système. Elle accélère, y compris au risque d’engager le continent dans une guerre.