Pourquoi le deuxième jour des menstruations est-il souvent le plus difficile ? Une experte lève le voile

Les prostaglandines : des acteurs méconnus mais déterminants

Comme l’explique la Dre Dawoodbhoy, spécialiste en gynécologie-obstétrique, dans une interview accordée à Metro : « Lorsque la paroi utérine se désagrège, l’organisme produit des prostaglandines, des composés chimiques apparentés aux hormones.

Leur fonction principale est de stimuler les contractions utérines pour faciliter l’évacuation du sang et des tissus. Cependant, une production excessive de ces substances peut entraîner des contractions plus violentes et plus douloureuses, tout en réduisant l’apport en oxygène aux tissus utérins, ce qui intensifie les crampes.

L’impact du flux menstruel sur l’intensité des douleurs

Un autre élément à considérer est l’abondance du saignement. Généralement, c’est lors du deuxième jour que le flux atteint son maximum. Cette situation oblige l’utérus à travailler davantage pour éliminer le sang, provoquant ainsi des contractions plus puissantes et par conséquent, des douleurs plus marquées.

Les effets secondaires de ce bouleversement hormonal

La diminution des œstrogènes ne se contente pas d’affecter le cycle menstruel : elle peut exacerber d’autres problèmes de santé comme la fibromyalgie ou les migraines chroniques. Il n’est donc pas rare de ressentir une sensibilité accrue et une fatigue plus prononcée durant cette phase du cycle.

Des solutions pour atténuer ces symptômes

Femme utilisant une bouillotte pour soulager ses douleurs menstruelles

Bien qu’il soit impossible d’éliminer complètement ces désagréments, certaines approches peuvent apporter un réel soulagement :

  • Adapter son alimentation pour réduire l’inflammation

Privilégiez les aliments contenant des oméga-3 (comme les poissons gras ou les graines de chia), riches en magnésium (tels que les épinards ou les noix de cajou) et chargés en antioxydants (comme les myrtilles ou le gingembre). Ces nutriments contribuent à moduler la production de prostaglandines et à diminuer les réactions inflammatoires.

  • Anticiper la douleur avec des médicaments adaptés

Il est recommandé de ne pas attendre que la douleur devienne insupportable. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, pris dès les premiers symptômes, peuvent freiner la production excessive de prostaglandines.

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