La Tuberculose Pulmonaire : Cette infection bactérienne peut persister dans les voies respiratoires du défunt. Les bacilles tuberculeux conservent leur virulence pendant plusieurs heures, créant un risque de transmission par inhalation lors de contacts rapprochés.
Les Hépatites Virales B et C : Ces infections hépatiques transmissibles par contact sanguin restent actives dans l’organisme post-mortem. Toute lésion cutanée chez les proches pourrait théoriquement constituer une porte d’entrée pour ces virus.
Infections Bactériennes Sévères : Certaines septicémies ou méningites bactériennes peuvent laisser des résidus infectieux dans les fluides corporels, nécessitant des mesures de protection particulières.
Évaluation du risque selon les circonstances
L’évaluation du risque sanitaire doit tenir compte de multiples paramètres. Un décès survenu dans un contexte non infectieux (accident, maladie cardiaque, cancer sans complications infectieuses) présente généralement un risque minime. À l’inverse, un décès lié à une maladie infectieuse active nécessite des précautions spécifiques.
Les équipes médicales et les professionnels funéraires possèdent l’expertise nécessaire pour évaluer ces situations et conseiller les familles de manière appropriée et respectueuse.
Protocoles Sanitaires et Recommandations Professionnelles
Directives des Établissements de Santé
Les hôpitaux et cliniques appliquent des protocoles stricts concernant les contacts post-mortem. Ces directives, élaborées par les autorités sanitaires, visent à protéger les familles tout en respectant leurs besoins émotionnels légitimes.
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