En Corée du Sud, les femmes font face à d’importantes inégalités :
- Elles gagnent en moyenne 29 % de moins que les hommes (OCDE).
- Elles réalisent 3,5 fois plus de tâches ménagères.
- Elles sont confrontées à une recrudescence des violences sexuelles et cybercrimes, notamment avec le phénomène des caméras cachées dans les lieux publics (spycam crimes).
Face à cette situation, certaines femmes ont choisi une approche radicale : refuser toute interaction romantique et intime avec les hommes pour ne plus être exploitées ou soumises aux pressions sociétales.
Le nom 4B vient de quatre interdits, dont les termes coréens commencent par Bi :
- Bisekeu (pas de sexe avec les hommes)
- Biyeonae (pas de relations amoureuses)
- Bihon (pas de mariage)
- Bichulsan (pas d’accouchement)
« Ce mouvement permet d’être un être humain à part entière, et pas seulement un être réservé aux hommes ou aux enfants. » Dit Baek Ga-eul, militante féministe sud-coréenne.
Pourquoi le mouvement explose aux États-Unis ?
