M. Brabeck-Letmathe estimait que la question de la privatisation de l’eau pouvait être abordée de deux manières : « L’une est extrémiste, défendue par quelques ONG qui considèrent que l’eau est un bien public. » Balayant cette thèse, il précise son idée : « L’eau est une denrée alimentaire comme les autres et doit avoir une valeur marchande. » (empruntée au documentaire We Feed the World). Choquant, non ?
D’autres scandales agitent le groupe, autour de l’huile de palme. En effet, afin de bourrer toutes ses sucreries – comme les KitKat – de cette huile bon marché (pour la multinationale), il faut détruire des dizaines d’hectares de forêt, en Indonésie notamment, au mépris de ceux qui y habitent (populations autochtones et espèces rares comme les orangs-outangs). Greenpeace a fait en 2010 la lumière sur cette autre ignominie signée Nestlé.
Ce n’est pas tout, loin de là ! Nestlé a aussi trempé dans le ré-étiquetage de lait en poudre en Colombie (2002), le lait maternel contaminé à la mélamine en Chine (2008), la bactérie E. coli 0157:H7 retrouvée dans la pâte à biscuits Nestlé en 2009, la pollution illégale de cours d’eau,LE TRAFIC d’enfants (des enfants d’Afrique amenés en Côte d’Ivoire pour travailler sur les plantations de cacao de la firme), l’opposition à l’étiquetage de leurs produits contenant des OGM…