Ne négligez pas ces petites taches rouges sur votre bras – Elles pourraient être des signes d’alerte importants.

Ce tableau, bien connu des dermatologues, pourrait évoquer un problème de peau tout à fait bénin mais transmissible : la gale. Oui, ce mot peut faire frissonner, tant il évoque un passé lointain. Et pourtant, cette affection revient en force, notamment au Royaume-Uni où les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme face à une hausse importante des cas.

La gale : un petit parasite, de grands désagréments

Pas de panique : la gale n’est pas grave en soi. Elle est causée par un minuscule acarien qui aime se loger sous la peau pour y pondre ses œufs. Résultat ? Des démangeaisons intenses, surtout la nuit, et des petits boutons rouges qui peuvent se regrouper en plaques. Ce parasite microscopique adore les zones chaudes et protégées du corps : poignets, coudes, aisselles, mais aussi aine ou fesses.

Les plus jeunes, les personnes âgées ou celles ayant un système immunitaire affaibli peuvent présenter des symptômes plus atypiques, notamment sur le cuir chevelu, les paumes des mains ou la plante des pieds. Il existe même une forme plus sévère, appelée « gale croûteuse », qui se manifeste par des plaques épaisses et très contagieuses, notamment sur les coudes ou les genoux.

Pourquoi il ne faut surtout pas attendre

Ce qui inquiète aujourd’hui les médecins britanniques, c’est le fait que de nombreuses personnes choisissent d’ignorer les signes, par peur du jugement ou par simple méconnaissance. Or, plus on tarde à traiter, plus l’infection se propage, au sein de la famille comme dans l’entourage. Et avec elle, le risque de complications cutanées comme des surinfections.

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