Manioc : les risques cachés d’un tubercule trop souvent banalisé

Pour éliminer les substances toxiques, plusieurs étapes sont essentielles :

Peler soigneusement le tubercule.
Faire tremper le manioc dans l’eau pendant 24 à 48 heures.
Le faire bouillir ou le cuire à la vapeur pendant au moins 30 minutes.
Dans certaines cultures, le manioc est fermenté (comme dans le gari en Afrique de l’Ouest), ce qui réduit encore plus les risques.
🧪 5. Ce que disent les experts
🔬 FAO et OMS recommandent de :

Ne jamais consommer du manioc cru.
Privilégier les variétés douces si les techniques de transformation ne sont pas maîtrisées.
Sensibiliser les populations rurales aux méthodes de préparation sécurisées.
🌱 6. Une culture précieuse… avec précaution
Le manioc reste un aliment vital dans de nombreuses régions, notamment en période de crise alimentaire. Il permet de lutter contre la faim, surtout dans des zones arides. Mais sa consommation ne doit pas être banalisée.

Des ONG, des chercheurs et des gouvernements travaillent à :

Développer des variétés moins toxiques.
Former les cultivateurs et les consommateurs.
Encourager la transformation artisanale sécurisée (farine, fufu, tapioca…).
✅ Conclusion
Le manioc est un tubercule nourrissant et utile, mais il ne doit pas être consommé sans préparation adéquate, surtout dans sa version amère. Ignorer les risques, c’est mettre en danger la santé publique. Bien informés et bien préparés, les consommateurs peuvent continuer à profiter de ses nombreux bienfaits, sans danger.

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