Plutôt que de se laisser envahir par la tristesse, Julie opta pour l’action. « Si tu refuses de t’occuper de moi, je m’occuperai de moi-même », déclara-t-elle fermement à Anne. En quelques jours, elle mit en place une fiducie pour protéger son patrimoine et engagea une aide-soignante à domicile. Cette décision, mûrie avec pragmatisme, lui permit non seulement de préserver son indépendance, mais aussi d’établir une limite claire face aux comportements de sa fille.
Anne, frustrée par l’échec de son plan, coupa temporairement les ponts avec sa mère. Pendant ce temps, Julie retrouva une sérénité nouvelle, entourée de livres et de fleurs, renouant avec des plaisirs simples qui nourrissaient son esprit.
Une réflexion salvatrice : le retour d’Anne
Après plusieurs mois de silence, Anne revint, la voix tremblante et le cœur chargé de remords. « Maman, pardonne-moi. Je n’ai pas mesuré la gravité de mes actes. Peux-tu m’accorder une seconde chance ? » Cette démarche, sincère et courageuse, toucha profondément Julie, qui choisit de pardonner.