Le râle d’agonie peut varier en intensité et en fréquence. Parfois discret, parfois plus marqué, il accompagne souvent chaque respiration. Imaginez un souffle entrecoupé de petits gargouillis, un crépitement humide qui rythme les inspirations.
Les professionnels de santé rappellent que la personne est généralement inconsciente à ce stade, et qu’elle ne ressent ni douleur ni gêne. Ce son, aussi bouleversant soit-il pour les proches, fait simplement partie du processus naturel de la fin de vie.
Pourquoi ce phénomène se produit-il ?
À l’approche du décès, les fonctions corporelles ralentissent progressivement. Les réflexes tels que déglutir ou tousser disparaissent, empêchant le corps de gérer les sécrétions accumulées. La respiration devient alors bruyante, et ce bruit n’est que le reflet mécanique de ce ralentissement.