
Lors du dîner d’anniversaire de mon mari, il m’a lancée : « Tu vis à mes crochets, tu manges gratuitement » – Les mots de mon père m’ont alors glacé le sang
Il regarda autour de lui, les yeux papillonnant comme s’il cherchait des renforts. Aucun ne vint. Il n’y avait que des regards vides et des lèvres serrées.

Une femme âgée bouleversée portant une robe en soie marine | Source : Midjourney
« Elle devrait quand même travailler », dit-il finalement, entêté. « Et s’occuper des tâches ménagères aussi. »
J’ai posé le plateau sur la table la plus proche, le métal s’entrechoquant doucement en atterrissant. Ce son était la dernière note de cette chanson.
J’ai inspiré profondément.
« Tout ça ? », ai-je demandé. « Tu penses que je devrais tout faire, Aidan ? »

Un plateau en argent sur une table | Source : Midjourney
Il n’a pas répondu. Il ne pouvait pas. Il est resté assis, la bouche ouverte.
« Eh bien, voici quelque chose que tu ne sais pas, mon cœur », ai-je dit. « Tout en gardant cette maison, j’ai aussi travaillé à distance. En tant que designer. Pour plusieurs entreprises technologiques, dont deux internationales. Et je l’ai fait en silence parce que je ne voulais pas de drame. »
Mon mari s’est contenté de regarder.
« J’ai aussi économisé chaque centime. Et bien sûr, je t’ai acheté un cadeau, Aidan. Je me suis dit que je te le donnerais ce soir, après que tout le monde soit parti. »

Une femme debout, les bras croisés | Source : Midjourney
J’ai fouillé dans ma poche et j’en ai sorti une enveloppe pliée. Je la lui ai tendue avec un sourire.
« Un voyage pour deux personnes aux Maldives. Vol, hôtel, nourriture, tout est payé ! »
Pour une fois, il n’avait rien à dire. Il n’y avait pas de remarque suffisante. Pas de réfutation. Juste un silence.
« Mais maintenant, je me rends compte que je profiterai davantage du voyage tout seul. Et pendant mon absence, tu auras tout le temps de jeter un coup d’œil aux papiers du divorce que je vais déposer. »

Une enveloppe sur une table | Source : Midjourney
Des halètements ont parcouru la pièce comme des répliques. Mais personne n’a tendu la main pour m’arrêter.
Pendant un instant, c’est comme si le monde s’était arrêté.
J’ai pris mon manteau, je l’ai enfilé lentement et méthodiquement, consciente que tous les regards étaient braqués sur moi. Mes mains se déplaçaient avec une régularité qui ne correspondait pas au battement de ma poitrine. Mais je savais que si je m’arrêtais ne serait-ce qu’une seconde, je ressentirais trop de choses.
J’ai marché vers la porte d’entrée.

Un homme pensif assis sur un canapé | Source : Midjourney
Derrière moi, le silence régnait. Il n’y avait pas d’excuses, pas de bruits de pas, juste l’immobilité.
J’ai laissé la porte se refermer doucement derrière moi. Pas un claquement. Juste un léger clic final.
Dehors, l’air était vif. J’ai respiré profondément, laissant le froid brûler mes poumons. J’ai descendu la rue jusqu’au petit café du coin, celui devant lequel je passais toujours mais dans lequel j’entrais rarement.
Ce soir-là, j’avais l’impression qu’il s’agissait d’un sanctuaire.

Une femme debout à l’extérieur | Source : Midjourney
« Bonjour, que puis-je faire pour vous ? », m’a demandée une serveuse.