Les volailles françaises vaccinées par ARNm auto-amplifiant : y a-t-il un risque ?

Les autorités sanitaires françaises se veulent rassurantes. Selon elles, la consommation de viande issue d’animaux vaccinés ne présente « aucun danger pour l’Homme ». Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, explique que « l’ARN est très rapidement détruit dans la cellule » et qu’il est « totalement dégradé » avant même que l’animal ne soit abattu. Selon cette version, aucune trace d’ARN vaccinal ne subsisterait dans la viande destinée à la consommation.

Mais cette lecture est loin de faire consensus. Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, exprime de vives réserves. Il rappelle que chez l’humain, des études ont montré la persistance d’ARN vaccinal jusqu’à 28 jours après l’injection, et celle de la protéine Spike jusqu’à 709 jours. Ces résultats suggèrent que les molécules utilisées ne se dégradent pas aussi rapidement que prétendu.

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