Depuis avril 2024, certains élevages de canards en France sont vaccinés avec le Ceva Respons AI H5, un vaccin vétérinaire inédit basé sur la technologie de l’ARN messager auto-amplifiant. Présenté comme une avancée majeure contre la grippe aviaire, ce vaccin suscite une inquiétude croissante : que deviennent ces molécules une fois les animaux abattus ? Et leur présence dans nos assiettes pourrait-elle avoir un effet sur notre organisme, voire nous vacciner à notre insu ?
Ce vaccin repose sur une technologie encore peu connue du grand public : l’ARN messager injecté n’est pas statique, il s’auto-réplique dans les cellules de l’animal. L’objectif est clair : produire plus de protéines virales avec des doses réduites, en optimisant la réponse immunitaire. Mais cette capacité d’auto-amplification soulève de nombreuses questions, notamment sur la traçabilité et la dégradation de ces molécules.