Des mouvements de plus en plus restreints
Petit à petit, la personne commence à éviter certains gestes pour ne pas raviver la douleur. Résultat : les muscles s’affaiblissent, les mouvements deviennent plus limités. Monter un escalier, lever les bras pour se coiffer, ou encore se relever d’une chaise basse deviennent de véritables difficultés. C’est un peu comme porter une armure trop rigide : on se sent bloqué dans son propre corps.
Les articulations aussi peuvent souffrir
Parfois, la pseudopolyarthrite rhizomélique s’attaque aussi à d’autres articulations : genoux, coudes ou poignets. Contrairement à la polyarthrite rhumatoïde, elle ne provoque pas de gonflements articulaires visibles. Pourtant, la douleur est bien réelle, souvent accompagnée de tensions musculaires. Écrire, cuisiner ou même marcher peut devenir difficile. Là encore, le piège est de penser à tort qu’il s’agit simplement d’arthrose ou de vieillissement.
Des symptômes plus généraux à ne pas négliger
Au-delà des douleurs, cette affection peut s’accompagner de fatigue chronique, de fièvre légère ou d’un malaise général. Certaines personnes perdent du poids involontairement ou ressentent une baisse d’appétit. Cette lassitude permanente peut aussi conduire à une forme de dépression, notamment chez les personnes déjà isolées. Le lien avec l’artérite à cellules géantes, une autre maladie inflammatoire sérieuse, renforce l’importance d’un diagnostic précis.