Des composés phytochimiques puissants contre le cancer
L’ail contient une variété de composés phytochimiques, dont plusieurs ont démontré des effets anticancéreux significatifs. Parmi ces composés, les composés organosulfurés (OSC) jouent un rôle central. Ils se répartissent en deux catégories : ceux solubles dans l’huile et ceux solubles dans l’eau.
Les OSC solubles dans l’huile incluent l’alliine, l’allicine et l’ajoène. L’allicine, en particulier, est produite lorsque l’ail est écrasé ou haché, un processus qui active l’enzyme alliinase, transformant l’alliine en allicine. Ce composé est responsable de l’odeur piquante de l’ail et d’une grande partie de ses propriétés biologiques.
Les OSC solubles dans l’eau, notamment la S-Allylcystéine (SAC) et la S-allylmercaptocystéine (SAMC), dérivés de l’allyl mercaptan et de l’allyl méthyl sulfure, sont également actifs contre le cancer, bien qu’ils soient présents en plus faible concentration. Selon une étude citée : « Le SAC est un composé inodore, stable et soluble dans l’eau dont les effets antioxydants et hypocholestérolémiants ont été démontrés dans des études cliniques. Des résultats antérieurs ont montré que le SAC agit comme un agent efficace contre la progression maligne du carcinome pulmonaire humain non à petites cellules dans des modèles in vitro et in vivo. »
Les mécanismes d’action anticancéreux de l’ail
Les études soulignent l’efficacité de l’ail à différents stades du développement du cancer : initiation, promotion et progression. Ses effets incluent :
Suppression de la mutagenèse : l’ail aide à prévenir les mutations de l’ADN susceptibles de mener au cancer.