Malgré de multiples consultations et traitements antibiotiques, Gregory n’obtient pas de réponse satisfaisante. À chaque visite, on le rassure : il ne s’agirait que d’une infection urinaire bénigne. Même une cystoscopie réalisée en 2022 ne révèle aucune anomalie.
« Je ne comprends pas comment cela a pu passer inaperçu aussi longtemps », confiait-il à ses proches.
Ce n’est qu’à l’automne 2024, dans un établissement hospitalier différent, qu’un médecin prend son cas au sérieux. Le diagnostic tombe : un cancer de la vessie avancé.
Un cancer hors des profils classiques
Gregory ne correspondait pas au « profil type » du cancer de la vessie : jeune, sportif, sans antécédents familiaux ni facteurs de risque identifiés. Ce biais a malheureusement conduit à sous-estimer ses symptômes.
Aujourd’hui, sa famille rappelle avec force :
« Le sang dans les urines n’est jamais anodin, quel que soit l’âge. »
Une prise en charge précoce aurait pu changer son destin.
Une découverte tardive, un combat éclair
Lorsque la tumeur est enfin détectée, Gregory subit une lourde opération. Il retrouve brièvement espoir et profite de moments précieux avec ses proches, notamment lors d’un Nouvel An au bord de la Tamise, son endroit préféré.
Mais en janvier 2025, le cancer récidive de manière encore plus agressive. Le verdict tombe : il ne lui reste plus que quelques semaines.
En février, une embolie pulmonaire foudroyante l’emporte. Gregory s’éteint entouré de ses proches, quelques jours avant son 37ᵉ anniversaire.