On pense souvent que la santé se surveille uniquement lorsqu’un souci apparaît. Pourtant, avec les années qui passent, certains examens médicaux deviennent essentiels — pas pour soigner, mais pour prévenir. Détecter un problème à ses débuts, c’est souvent la meilleure manière de vivre plus longtemps… et en bonne santé.
À 40 ans : poser les fondations
La quarantaine marque un tournant. Le corps change subtilement, et c’est le moment idéal pour établir un bilan de référence personnalisé.
Tension artérielle : à surveiller chaque année. Une hypertension peut passer inaperçue mais endommager le cœur.
Cholestérol : premier contrôle autour de 40 ans, puis tous les 4 à 6 ans. Un taux élevé est un facteur de risque majeur pour le cœur.
Glycémie (diabète) : à tester dès 45 ans, ou plus tôt en cas de surpoids. Le diabète de type 2 progresse discrètement.
Coloscopie : à partir de 45 ans, pour prévenir le cancer colorectal. Détecter un polype peut éviter bien des complications.
Contrôle de la peau : un bilan annuel chez le dermatologue, surtout en cas d’antécédents de coups de soleil ou de grains de beauté suspects.
Examen des yeux : tous les 2 à 4 ans, pour dépister le glaucome ou une éventuelle presbytie.
Mammographie : dès 40 ans pour les femmes à risque, à discuter selon les antécédents familiaux.
Dépistage de la prostate : pour les hommes à risque, un échange avec le médecin dès 45 ans est recommandé.
À 50 ans : passer en mode prévention active
Les risques augmentent, mais ils peuvent être maîtrisés avec un bon suivi médical.
Tension et cholestérol : à suivre de près. Les maladies cardiovasculaires deviennent plus fréquentes.
Glycémie : à vérifier tous les 3 ans, ou plus souvent en cas de prédiabète.
Coloscopie : tous les 10 ans si les résultats précédents sont normaux.
Densité osseuse (ostéodensitométrie DEXA) : pour les femmes ménopausées, un examen clé contre l’ostéoporose.
Scanner thoracique à faible dose : conseillé aux fumeurs ou ex-fumeurs pour dépister un éventuel cancer du poumon.
Mammographie : tous les 1 à 2 ans selon les recommandations du médecin.
PSA (prostate) : à discuter avec votre médecin traitant dès 50 ans, selon vos antécédents et facteurs de risque.
À 60 ans : maintenir son capital santé
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