Le premier « symptôme » d’un anévrisme est souvent… son absence de symptômes. Tant qu’un anévrisme n’appuie pas sur un organe ou un nerf, il reste indétectable sans examen médical. Ce n’est que lorsque l’anévrisme éclate que les conséquences, telles qu’une hémorragie ou un AVC, deviennent apparentes, et nécessitent une intervention médicale d’urgence. Cette invisibilité rend la prévention et la connaissance des facteurs de risque d’autant plus essentielles pour anticiper ce danger caché.
Le test pouce-paume : un indicateur simple
Pour évaluer une possible prédisposition aux anévrismes, il existe un test simple appelé le « test pouce-paume ». Il consiste à amener le pouce sur le côté opposé de la paume ; si le pouce peut dépasser facilement la bordure de la main, cela pourrait indiquer une laxité du collagène, souvent associée à un risque plus élevé d’anévrismes. Ce test n’est pas un diagnostic mais un indicateur : un pouce flexible peut signaler une plus grande souplesse des tissus conjonctifs, qui pourrait fragiliser les parois des artères.