Oui et non. Une personne atteinte de zona ne le transmet pas directement. Cependant, si vous n’avez jamais eu la varicelle ou n’avez jamais été vacciné contre elle, le contact avec le liquide contenu dans les vésicules peut entraîner une infection initiale… sous forme de varicelle. Le virus peut alors rester latent dans l’organisme, ce qui peut entraîner un risque ultérieur de zona. La prudence est donc de mise, en particulier pour les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les nourrissons.
Comment soulager et traiter le zona ?
Le traitement repose principalement sur une intervention rapide. Dès les premiers signes, il est conseillé de consulter un médecin. Les médicaments antiviraux comme l’acyclovir ou le valaciclovir sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dans les 72 heures. Le traitement peut être complété par :
Des analgésiques pour soulager la douleur
Des compresses froides, des bains d’avoine ou une lotion à la calamine pour apaiser les démangeaisons
Du repos et une bonne hydratation
La complication à surveiller : la névralgie post-zostérienne
Chez environ une personne sur dix, le zona peut provoquer des douleurs chroniques et persistantes, également appelées névralgies post-zostériennes. Même après la disparition des lésions cutanées, la douleur peut persister plusieurs mois, voire plusieurs années. Cette complication est plus fréquente chez les personnes âgées et peut impacter gravement la qualité de vie : troubles du sommeil, isolement social, réduction des activités quotidiennes, etc.
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