Oui et non. Une personne atteinte de zona ne transmet pas directement le virus. Cependant, si vous n’avez jamais eu la varicelle ni été vacciné contre elle, le contact avec le liquide contenu dans les vésicules peut entraîner une infection initiale… sous forme de varicelle. Le virus peut alors rester latent dans l’organisme, ce qui peut entraîner un risque ultérieur de zona. La prudence est donc de mise, en particulier pour les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les nourrissons.
Comment puis-je soulager et traiter le zona ?
Le traitement consiste principalement en une intervention rapide. Il est conseillé de consulter un médecin dès les premiers signes. Les antiviraux comme l’acyclovir ou le valaciclovir sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dans les 72 heures suivant la prise. Le traitement peut être complété par :
- Des analgésiques pour soulager la douleur
- Compresses froides, bains d’avoine ou lotion à la calamine pour apaiser les démangeaisons
- Repos et bonne hydratation
La complication à surveiller : la névralgie post-herpétique
Chez environ une personne sur dix, le zona peut provoquer une douleur chronique persistante, aussi appelée névralgie post-herpétique. Même après la disparition des lésions cutanées, la douleur peut persister plusieurs mois, voire plusieurs années. Cette complication est plus fréquente chez les personnes âgées et peut avoir de graves répercussions sur la qualité de vie : troubles du sommeil, isolement social, réduction des activités quotidiennes , etc.
Prévenir le zona : le vaccin, votre meilleur allié
Depuis 2017, un vaccin appelé Shingrix est recommandé en France pour les personnes de 65 ans et plus, ou pour les personnes de 18 ans et plus dont le système immunitaire est affaibli. Il offre une protection de plus de 90 % contre le zona et ses complications. Contrairement à l’ancien vaccin Zostavax (qui n’est plus disponible), Shingrix ne contient pas de virus vivant, ce qui le rend plus sûr pour les personnes vulnérables.
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