Objectifs et méthodologie de l’étude
L’objectif de cette recherche était d’explorer les propriétés anticancéreuses du venin d’abeille et de la mélittine, un peptide composé de 26 acides aminés, contre plusieurs types de cellules cancéreuses du sein. Le Dr Duffy a mené des expériences sur le venin de 312 abeilles et bourdons prélevés en Australie occidentale, en Irlande et en Angleterre. Cette étude s’est distinguée en comparant les effets du venin sur les sous-types de cancer du sein (positif aux récepteurs hormonaux, enrichi en HER2 et triple négatif) ainsi que sur des cellules mammaires normales.
Une des découvertes majeures est que la mélittine, lorsqu’elle est synthétisée en laboratoire, a reproduit la majorité des effets anticancéreux observés avec le venin naturel. Duffy et son équipe ont ainsi testé l’efficacité du venin d’abeille et de la mélittine sur plusieurs sous-types de cancers, tout en préservant les cellules saines environnantes.
Destruction rapide et ciblée des cellules cancéreuses
L’étude a montré que la mélittine, composant clé du venin d’abeille, réduit de manière significative et rapide la viabilité des cellules cancéreuses du sein, notamment celles des cancers triple négatif et enrichis en HER2. Ces formes de cancers sont connues pour leur agressivité et la difficulté de les traiter avec les options médicales existantes.