Quand les beaux jours reviennent, l’idée d’étendre son linge à l’air libre paraît séduisante. Mais cette pratique anodine peut se révéler problématique pour les personnes sensibles aux pollens et autres allergènes. Découvrez pourquoi cette habitude apparemment inoffensive mérite réflexion…
Le printemps, une saison redoutée par les allergiques
Alors que la nature renaît avec les beaux jours, pour beaucoup, mars sonne le début d’une période difficile. Les personnes sensibles aux pollens connaissent bien ce problème : éternuements incessants, yeux larmoyants et fatigue persistante transforment ces mois en véritable épreuve. Environ 30 % de la population française souffre de ce qu’on appelle communément le rhume des foins.
D’avril à septembre, l’atmosphère se charge progressivement de différents types de pollens : d’abord ceux issus des arbres, puis des graminées entre mai et juillet, et enfin des herbacées jusqu’à l’automne. Une véritable invasion invisible qui rend l’air extérieur particulièrement hostile pour les personnes sensibles.
Séchage extérieur du linge : un piège à pollens insoupçonné
Une habitude apparemment anodine peut aggraver considérablement les symptômes : faire sécher son linge à l’extérieur. Les textiles humides fonctionnent comme de véritables pièges à particules allergènes. Le pollen, particulièrement adhésif, se fixe facilement aux fibres des vêtements et du linge de maison pendant le séchage.