Au fil des siècles, l’encens s’est imposé comme un remède universel. Au seizième siècle, il était utilisé en France sur les champs de bataille pour apaiser la douleur et l’inflammation. En médecine ayurvédique, la Boswellia serrata traite depuis longtemps l’arthrite et l’asthme.
Des recherches récentes démontrent que la boswellia agit favorablement sur l’inflammation dans tout l’organisme, s’avérant efficace contre de nombreuses pathologies telles que l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l’intestin (comme la colite), les polypes du côlon, ainsi que certaines maladies pulmonaires, notamment les allergies et l’asthme.
L’encens fait aussi l’objet d’études croissantes pour ses effets anticancéreux et anti-inflammatoires, notamment dans les traumatismes crâniens et les tumeurs cérébrales.
Rôle de l’encens dans les traditions religieuses et ses effets psychoactifs
L’encens n’a pas seulement un rôle médicinal : il occupe aussi une place de choix dans de nombreuses traditions religieuses, étant utilisé comme encens lors de cérémonies. Les recherches tendent à démontrer que cette préférence s’explique par ses propriétés psychoactives légères, capables d’atténuer le stress, l’anxiété et la dépression. L’encens stimulerait certaines zones du cerveau associées à la concentration, à la relaxation et à la sérénité, facilitant ainsi la méditation et la prière.
La Boswellia serrata contribue ainsi à apaiser à la fois le corps et l’esprit.
Progrès scientifiques et recherches actuelles sur la boswellia
Avec la popularisation des produits naturels à base de boswellia, plus de 400 études scientifiques ont été publiées à ce jour, à raison d’une à deux par semaine en moyenne.
Comment choisir un extrait de boswellia efficace ?
De nombreux compléments alimentaires à base de boswellia sont disponibles, mais leur efficacité varie considérablement. Souvent, ces produits contiennent des extraits d’écorce ou de racine, alors que les propriétés anti-inflammatoires se trouvent dans la résine. Il est donc essentiel de s’assurer que l’extrait provient bien de la gomme résineuse de l’arbre.
La standardisation des composants (acides boswelliques, AKBBA, polysaccharides…) est primordiale. Sans cette standardisation, l’efficacité du complément peut fluctuer d’une marque à l’autre, d’une saison à l’autre, ou même selon la partie de la plante utilisée. Certaines entreprises utilisent d’autres parties de la boswellia pour fabriquer de l’encens, mais ces extraits sont moins intéressants sur le plan thérapeutique, bien qu’ils puissent être étiquetés « boswellia ».
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