Souvent considéré comme une mauvaise herbe, le pourpier (Portulaca oleracea pour les curieux de botanique) pousse un peu partout, notamment dans les potagers et les coins de jardin un peu oubliés. Il ne paie pas de mine avec ses tiges rampantes et ses petites feuilles vert foncé… et pourtant ! Cette plante comestible est très riche sur le plan nutritionnel.
Elle est même classée parmi les végétaux les plus riches en acides gras oméga-3 d’origine non animale. Oui, vous avez bien lu : une source végétale de bons gras pour prendre soin de votre cœur et de vos artères, sans une goutte d’huile de poisson !
Mais ce n’est pas tout. Le pourpier contient aussi de la vitamine C, de la vitamine E, du glutathion (un antioxydant naturel reconnu), ainsi que des flavonoïdes, glycosides et d’autres composés végétaux bénéfiques. Un vrai cocktail bien-être à lui tout seul.
Une petite plante qui agit en grand
Ses vertus sont nombreuses, et touchent à différents aspects du quotidien. Vous êtes souvent fatigué(e), stressé(e), ou vous avez du mal à dormir ? Le pourpier peut aider à réguler le système nerveux, apaiser les tensions et même soulager les crampes.
Côté santé cardiovasculaire, il contribue à réduire le taux de cholestérol et de sucre dans le sang, et soutient une bonne circulation sanguine. Un bon soutien naturel pour prévenir les petits tracas du quotidien, en douceur.
Et ce n’est pas fini : en usage externe, cette plante est aussi un remède naturel intéressant pour calmer les inflammations cutanées, les eczémas ou encore les petites brûlures. Une simple compresse de feuilles écrasées peut apaiser efficacement en application locale, surtout la nuit. Comme une recette de grand-mère remise au goût du jour !
Comment cuisiner le pourpier au quotidien ?

Côté cuisine, le pourpier a tout pour plaire. Son goût légèrement acidulé rappelle l’oseille ou les jeunes pousses d’épinards, avec une touche de fraîcheur en plus. Il peut se consommer cru ou cuit, selon l’envie et la saison.